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Qu'est-ce qui fait tourner le monde?
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Ce 30 octobre se tient au temple du Bas, dans le cadre de la journée intercantonale des proches aidants, une soirée de rencontre, d’échange et d’information. Dans l’attente d’une reconnaissance juridique et administrative du statut de proche aidant-e sur laquelle planchent les autorités fédérales, c’est une journée et une soirée pour dire l’importance de ce travail souvent invisible et sans lequel pourtant nos sociétés ne fonctionneraient tout simplement pas. Etre proche aidant-e, c’est vivre deux vies. C’est, l’année durant, s’investir pour l’autre au point de s’oublier soi-même, parfois même jusqu’à l'épuisement. Accompagner un proche atteint de handicap, de maladie dégénérative, de séquelles d’un accident, c’est avoir peur tout le temps, c’est culpabiliser souvent aussi; de mal faire, de ne pas faire assez, de parfois avoir envie de laisser tomber. Mais être proche aidant, c’est surtout beaucoup d’amour et d’empathie.

Au milieu du chaos de ce monde, alors que des haines que nous espérions voir disparaître se réveillent au contraire, cette journée des proches aidants devrait nous rappeler une vérité inaliénable: c’est l’amour et la solidarité qui nous maintiennent en vie et qui font véritablement tourner le monde au quotidien.

Et c’est bien 365 jours par an que nous devrions nous en souvenir.









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