Du 7 au 17 mai, se tiennent, à Neuchâtel, les traditionnelles journées de l’Europe, qui depuis 2018, sous l’impulsion de la Maison de l’Europe transjurassienne, interrogent nos liens avec l’Europe, mais surtout notre place et notre rôle au cœur de ce continent. Et le thème de cette édition – l’Europe la paix – est d’une brûlante actualité alors qu’une nouvelle diplomatie mondiale, fondée sur les rapports de force brute, semble s’imposer. Il est plus que jamais nécessaire de réfléchir à la manière dont le continent européen peut – et doit – défendre activement la paix et c’est bien à cela que s’appliqueront toute cette semaine les partenaires et le public de multiples événements, gratuits, au programme de ces 6e Journées de l’Europe. A mes yeux, l’Europe c’est d’abord une vision du monde, avant même que d’être des accords, des traités, un territoire ou un continent. Née des ruines de la seconde guerre, l’Europe, c’est une volonté de paix durable, de dialogue et de reconnaissance mutuelle des peuples, et donc de leur droit à l’existence et à la liberté. A ce titre, les individus, les peuples, les scientifiques et les artistes qui partagent ces valeurs sont toutes et tous… un petit peu européens. Mais, à l’image de nos droits que l’on pense inaliénables, la paix n’est jamais acquise, elle estune construction collective. Elle est de notre responsabilité à toutes et tous.