Il y a une semaine, entouré d’amis, Robert Bouvier prenait congé du Théâtre du Passage qu’il dirigeait depuis sa création en l’an 2000. Une soirée riche en émotion et l’occasion également de revenir, avec ceux qui l’ont accompagné, sur l’histoire mouvementée de sa genèse et sur 25 ans d’une programmation à l’image de son directeur, mais, au-delà, à l’image de notre région: ambitieuse, innovante, diverse, joyeuse et populaire. Et si, comme tout projet d’envergure, notre théâtre a dû essuyer les habituelles critiques de quelques grincheux à sa création, un quart de siècle plus tard, plus personne ne remet en question sa nécessité et son aura. En 25 ans, le Théâtre du Passage aura su faire rayonner notre région à l’international et ancrer Neuchâtel sur la carte européenne des arts de la scène. A son emblématique et hyperactif directeur succède aujourd’hui un autre Robert, Robert Sandoz, tout aussi hyperactif et tout aussi attaché à proposer une programmation exigeante et populaire. Au nom des communes participantes au syndicat, je veux lui souhaiter ici la bienvenue et l’assurer de notre confiance et de notre enthousiasme. Ensemble, continuons à rêver en grand, ayons foi dans le potentiel de notre région, et osons!