La Ville de Neuchâtel fait figure de modèle en bien des aspects, mais elle ne peut ignorer la réalité économique qui frappe de plein fouet ses habitantes et habitants. L'érosion du pouvoir d'achat est une urgence qui se joue au niveau national, cantonal, mais dont les répercussions sont profondément locales et exigent également des réponses communales. Notre commune, malgré sa dynamique positive, voit une part croissante de ses ménages en difficulté. Si les loyers neuchâtelois flambent moins qu'à Zurich ou Genève, les charges fixes – assurance-maladie en tête – pèsent lourdement. Cette pression est exacerbée par la conjoncture économique incertaine liée au contexte commercial international. La stagnation, voire la diminution des salaires et des rentes ne permet plus de compenser une inflation stabilisée mais qui a laissé le coût de la vie s’envoler. Or, le pouvoir d’achat est le véritable moteur de notre tissu économique et social, et chaque mesure protégeant les ménages bénéficie en retour à la collectivité dans son ensemble. Dans les discussions budgétaires qui arrivent en cette fin d’année, comme depuis toujours, le Parti socialiste se battra avec opiniâtreté pour préserver les acquis sociaux malgré les perspectives financières sombres. Alors que nous investissons dans la cohésion sociale, la mise en valeur et l’assainissement de notre ville – rénovation des Collèges des Parcs et Latin, projet-pilote MAÉ, phase 2 des JeunesRives, Tour du fantastique – nous devons nous assurer que ces projets et la qualité de vie à Neuchâtel profitent à toutes et tous, et non pas seulement à celles et ceux qui peuvent encore se le permettre. Une ville prospère est une ville où personne n'est laissé pour compte. Le renforcement du pouvoir d'achat est une priorité socialiste et un gage pour l'avenir deNeuchâtel. Continuons ensemble à faire de notre commune un lieu où il fait bon vivre pour chaque habitante et habitant, quel que soit son revenu !