La part qu’une ville réserve au trafic motorisé individuel dit beaucoup de son attrait. Le groupe socialiste pense qu’à Neuchâtel l’avenir n’est plus au tout à la bagnole. Nous partageons la stratégie de mobilité du Conseil communal, de même que son intention de rendre aux piétons les parkings en surface. Les voitures n’ont plus guère leur place à l’air libre dans le centre-ville mais doivent stationner en priorité dans des ouvrages souterrains.Nous encourageons par ailleurs nos concitoyens à privilégier les transports publics, les deux roues ou la marche à pied plutôt qu’un véhicule à moteur. Nous ne voulons pas la peau du trafic individuel motorisé mais juste une cité avec moins de voitures, plus agréable, plus respirable, avec des espaces verts à la place du bitume, des avenues moins larges et des rues réaménagées et fleuries, qui donnent envie de vivre à Neuchâtel, de descendre en ville, d’y faire ses achats ou de prendre l’apéro sur une terrasse sans le bruit des moteurs et l’odeur des gaz d’échappement.Pour ce faire, nous préconisons une extension du réseau TransN avec l’ouverture de nouvelles lignes et la création de liaisons nord-sud. Nous pensons à des tapis roulants, des ascenseurs, de petits funiculaires et des chemins piétonniers.Pourquoi par exemple ne pas prolonger le funiculaire Ecluse-Plan jusqu’à Denis de Rougemont via les Cadolles et celui de Chaumont – La Coudre jusqu’à Monruz? Et pour celles et ceux qui privilégient les transports publics – nos aînés en particulier – nous demandons une baisse des tarifs et des cadences améliorées, notamment en soirée. C’est à ce prix que nous aménagerons la ville de demain où il fera bon vivre