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Actualité | 29 mars 2021
Te souviens-tu du monde d’après ?

Il y a exactement un an, notre monde s’est immobilisé et nous avons soudainement pris conscience de sa fragilité. Nous nous sommes inquiétés de nos voisins et de nos aînés. Nous avons applaudi le personnel soignant. Admiratifs de son dévouement, nous nous sommes scandalisés de ses conditions de travail que nous faisions mine de découvrir. Nous avons remercié les routiers, les logisticiens, le personnel de vente ou de nettoyage, prenant conscience que ces métiers, si peu valorisés, garantissaient notre survie.

Dépendants et démunis, nous avons maudit une mondialisation qui avait délocalisé les productions industrielles. Nous nous sommes révoltés contre des politiques d’austérités qui avaient réduit nos capacités hospitalières ou supprimé les stocks.

Nous nous sommes languis de culture, de bistrots, et de soirées entre amis, prenant conscience de l’importance de ces moments qui nous permettaient de penser le monde ensemble.

L’épidémie nous rappelait l’importance vitale des services publics, de santé et de sécurité sociale.

Et, sous le ciel limpide, dans cet étrange silence du mois de mars 2020, nous le promettions, le monde d’après serait différent.

Il y a exactement 100 jours, les autorités de notre nouvelle commune siégeaient pour la première fois au complet. A la concrétisation d’une fusion si longtemps attendue, s’ajoutait désormais la tâche de penser notre avenir à la lumière d’une crise sanitaire et économique sans précédent.

Mais là était peut-être notre chance ? Nous étions prêts au changement ! En approuvant une fusion de nos quatre communes, la population avait déjà parié sur notre capacité à rebattre les cartes et à penser le commun plutôt que le chacun pour soi ; misé sur la confiance plutôt que sur la peur.

La majorité de gauche de notre nouveau Conseil général devra certainement faire face aux spectres de l’individualisme qui se réveillent et appellent déjà à des réductions, à des politiques d’austérité et à des réformes visant à diminuer les ressources de l’État et, par-là, les prestations à la population.

Nous le savons, le chemin ne sera pas facile et certains passages pourraient bien frôler l’abîme. Mais, à l’image d’une cordée à l’assaut d’une montagne, pour atteindre ensemble le sommet il faut s’assurer que chacun soit bien attaché et ne pas économiser sur la qualité du matériel.

Le groupe socialiste au Conseil général fera tout ce qui est en son pouvoir pour que nous puissions réussir ensemble l’ascension et contempler, de l’autre côté, une nouvelle ville fusionnée, sociale, culturelle, durable. Une ville qui ressemblerait, un peu, au monde d’après.

Julie Courcier Delafontaine / Groupe socialiste

Te souviens-tu du monde d’après ?

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